Troy Game les tomes 3 et 4

Dans Darkwitch Rising, Sara Douglass nous emmène au XVIIe siècle à l'époque de Charle II d'Angleterre et surtout du Grand Incendie qui a ravagé Londres en 1666. On retrouve Brutus, Cornelia, Asterion le Minotaure, Coël, Ecub, Erith, Mathilda (personnage qui est apparu dans le second tome), Genvissa, Loth, Sylvius...

Pendant ma lecture, je savais que quelque chose clochait car dans un des tomes précédents il y avait un truc qui ne concordait pas avec ce que j'étais en train de lire en plus d'autres choses, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et puis à plus de la moitié du tome, un des personnages me fait la révélation ! Et là je fus abasourdie : Sara Douglass m'a complètement bluffée. Vous savez c'est le genre de révélation qui fait que vous retournez en arrière dans l'histoire et que vous lisez de nouveau certains passages et que vous vous dîtes que l'auteur est vraiment un génie !

Tout au long de ma lecture je me suis demandée jusqu'où elle allait m'emmener. Elle va très loin et jamais où on l'attend, c'est ce qui est génial avec elle. Il y a plein de révélations terrifiantes. Et elle arrive à vous faire apprécier des personnages que vous n'auriez pas soupçonné pouvoir aimer rien qu'un peu.

C'est très sombre mais aussi tellement beau. Et on va souvent (et de plus en plus) dans le pays de la féérie et c'est merveilleux.

Et donc à la fin de ce troisième tome je n'ai pu m'empêcher de commencer le quatrième et le dernier (alors que tant d'autres livres m'attendent) : Druid's Sword

Dans ce quatrième tome, on retrouve Brutus, bien sûr. Cet homme colérique que j'ai beaucoup de mal à apprécier, se retrouve incarner en Jack Skelton, un soldat américain. Nous sommes en 1939 et la guerre à l'Allemagne est déclarée. Tout se passe à Londres, comme à chaque fois. L'ennemi n'est plus celui que l'on croyait mais est très vicieux.
Les personnages ont l'air d'avoir enfin compris les leçons du passé et d'avoir guéri leurs blessures. Brutus qui avait disparu et errait seul car très en colère par un événement que je ne vous révèle pas, réapparaît, donc, enfin parmi eux et il semble être très attendu. 

Et bien, ENFIN, Brutus est mon ami ! Alleluia ! J'avais commencé à l'apprécier mais sans plus car il continuait de m'énerver prodigieusement. Et là il débarque et son comportement et ses dires me font énormément rire.

Il y a un nouveau personnage féminin aussi que j'aime beaucoup autant par son caractère complexe et par ce qu'elle subit et tout ce qu'on découvre d'elle au fur et à mesure.

Je n'en suis qu'au début du tome, mais je le dévore.

Je ne dirais plus qu'une chose :
lisez Sara Douglass, vous ne serez pas déçus.