On reste dans la rubrique cinéma, je vous parlerai litterature plus tard.
Je suis allée voir cette semaine J. Edgar le film de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio.

Pourquoi faut-il aller voir ce film ?

- Parce que ça raconte la création du FBI et c'est passionnant. A force de regarder des séries américaines et de vivre à la sauce FBI, c'est intéressant de savoir pourquoi a été créé le bureau fédéral et tout ce qui a été engendré par la suite. Hoover était un sale type mais ils a eu plein d'idées que la police utilise aujourd'hui.
- Pour DiCaprio bien sûr ! encore une fois il excelle. Le maquillage est epoustouflant (sauf pour les seconds rôles, ça, c'est pas sympa)
- Pour les répliques de Hoover des fois vraiment très drôles
- Pour tous les autres acteurs dont Judi Dench (en mère trop envahissante et dominatrice), Armie Hammer (qui joue aussi dans The Social Network), Naomi Watts que je n'avais pas même reconnue.
- Pour la relation de Clyde Tulson et J Edgar Hoover qui est belle, forte et cruelle.
- Pour Clint Eastwood ! Parce que j'aime tous les films qu'il a réalisés et celui-ci n'est pas une exception. Et si vous n'aimez pas Eastwood, c'est un des rares dans lesquels vous ne pleurerez pas comme une madeleine.

"Imagine if every citizen in this country were uniquely identifiable by the pattern on their fingers, imagine how quickly we could find them, if they committed a crime"

Ici. Là. Maintenant je vais vous parler d'un acteur. Un acteur à la physionnomie parfaite. Au talent presque parfait (personne n'est parfait n'exagérons point, mais son corps l'est). Un acteur avec un charme fou. Au regard fascinant. Un acteur qui joue dans des films intimistes aussi bien que dans des grosses productions. Et c'est grâce à une grosse production que je l'ai découvert et que j'ai été par la suite voir un film intimiste. Ce n'est pas que je ne l'avais jamais vu jouer car j'ai vu Angel et Inglorious Basterds. Et il était dedans. Mais là dans X-Men le commencement il m'a subjugué par son charme et son charisme.

Oui voilà, en vrai, je vous parle de Michael Fassbender, le seul, l'unique. En fait c'est surtout de films dans lesquels il a joués dont je vais vous parler et d'une série aussi.

X-Men le commencement :
Ce film raconte le début des X-Men, ça se passe après Wolverine, quand le Professeur Xavier avait encore ses jambes et ses cheveux (il dit souvent qu'il aime ses cheveux d'ailleurs). On découvre l'horrible passé de Magneto (Serge ! comme me dirait Kuroinamida). C'est la naissance de l'amitié de Magneto et du Professeur X ainsi que leur séparation et c'est bien triste parce qu'on sent bien l'Amitié qu'ils se portent malgré tous leurs désaccords.
Magneto est joué par Michael Fassbender. Et là ce fut une révélation. Et j'en suis tombée raide dingue. Certains diront que c'est superficiel d'aller voir un film à cause de la plastique d'un acteur. Ca fait tout de suite mieux de dire qu'on va voir un film à cause du réalisateur (ça fait connaisseur et surtout sérieux - après j'aime un tas de réalisateurs aussi rien n'empêche !). La plastique de nombreux acteurs m'a permis de découvrir des petits bijoux de films et aussi des réalisateurs de talent ! Et si l'acteur n'est que beau, il perd vite de l'interet à mes yeux.  Il faut de la profondeur (hum hum) et du talent.
Je suis fan des X-men, des Vengeurs ! Je les découvre par les films et j'adore tout cet univers, qui me donne envie de lire les comics (mais il y en a beaucoup trop ! au secours!), rempli plein de références historiques, mythologiques et religieuses. Et j'ai aussi le rêve secret d'être une super héroïne (ça reste entre nous, hein ?).

Et grâce à cette grosse production, donc, je suis allée avec Kuroinamida (oui encore elle) voir Shame (oui parce que Fassbender). Et le réalisateur c'est Steve McQueen si vous voulez vous la péter.
C'etait la semaine derniere. Au moins un mois que le film est sorti. La salle était comble.
Ce film raconte l'histoire d'un mec qui est accro au sexe. Le debut m'a rappelé la réalisation par Tom Ford de A Single Man. Tout dans le silence et l'esthétisme, mais en plus sombre. Brandon, "le héros", vit seul dans un appartement aux murs blancs et sans personnalité. Rien ne traîne. Tout est bien rangé. On suit Brandon. Il prend le métro. Une scène silencieuse et érotique se joue entre lui et une passagère en face de lui. Il va au boulot. Ici on se rend vite compte qu'il ne fait pas grand chose (à part telecharger des videos et des photos pornos). Le soir il rentre chez lui, se paie une prostituée. A du plaisir. S'endort. Et le jour se leve et c'est le meme train train. Il sort avec son patron et ses collegues aussi, ça lui arrive et il donne des leçons de séductions à son patron marié et père de famille.
Voilà. Une petite vie vide et rempli de sexe.
Et soudain, la soeur complètement paumée de Brandon apparait dans son appartement et va chambouler ses habitudes.
C'est un film très dur (sans jeu de mot) où l'on voit Fassbender nu. Complètement nu. Il urine dans ses toilettes et on le voit nu de dos. Et on le voit se masturber. Et c'est dérangeant toutes ses scènes. Nous sommes avec lui dans son intimité. (Et on est beaucoup dans le cinéma collés les uns aux autres). Il n'est pas que nu physiquement, il est nu émotionnellement. Et c'est presque le plus gênant en fait. Avec sa soeur, ils ont un lourd passé qu'on ne connaîtra pas. Ils le traînent comme un boulet invisible.

Avec Kuroinamida après le film, on a beaucoup discuté. Pendant une scène, on a réagi pareil : le frère et la soeur se disputaient. Il y avait un gros plan sur eux. Derriere eux en flouté, la television diffusait un dessin animé. Et j'ai realisé au bout d'un moment assez long que mes yeux fixaient la télévision. Comme si je voulais echapper à cette dispute ? Je me suis forcée à regarder les personnages.
Je vous conseille ce film. On en ressort bizarre. Je ne savais pas en sortant si j'avais aimé ou pas. En tout cas c'est un film qui vous rentre dans la tête et qui a beaucoup de mal à en sortir.
Cette critique extraite du Monde est tres juste sur le film et son ressenti mais il y a du spoil  :
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/12/06/shame-steve-mcqueen-trouve-la-grace-derriere-l-abjection_1613928_3476.html

Et Kuroinamida après des recherches acharnées et intenses sur Fassbender a découvert qu'il avait joué dans une série ! Magnifique ! Donc j'ai commencé à regarder. Je n'ai vu pour le moment que 4 épisodes.
Hex : la malédiction.
C'est une série anglaise fantastique. Elle a deux saisons et a été diffusée en 2006. En fait je me suis rendue compte que j'avais vu un extrait déjà quand elle etait passée sur M6 ou W9 la premiere fois ; c'est la meilleure amie lesbienne de l'héroine, Cassie, qui me disait quelque chose. Fassbender est très mysterieux. Le point commun avec Shame : c'est qu'il ne parle pas beaucoup. Le problème : c'est qu'on ne le voit pas beaucoup.
Il joue le rôle d'un ange déchu, Azazel qui hante Cassie, la petite blonde toute timide et discrète qui va se révéler être de moins en timide et discrete. Je trouve la série lente. Cassie m'énerve (c'est bien dommage) : elle passe son temps a insulter son amie et s'excuser auprès d'elle. L'ambiance est étrange mais je n'arrive pas à entrer vraiment dedans.

Si vous aussi, vous aimez Michael Fassbender, les rendez-vous qu'il nous propose en 2012 :

Haywire, un film de Soderbergh
Jane Eyre, un film de Cary Fukunaga
Prometheus, le film de Ridley Scott avec Charlize Theron aussi
et a priori il a plein d'autres projets.

Concert de Shaka Ponk : Je n'ai pas arrêté de sourire pendant tout le concert et mes zygomatiques me le rappellent encore aujourd'hui. Ce concert ce fut un truc de dingue, quelque chose d'énorme, de généreux. Certains musiciens sont des super héros et les Shaka Ponk font partis de cette espèce rare. Ils vous donnent encore et encore et encore et encore et tellement que leur musique, leur énergie, leur gentillesse éclatent en vous et vous fait un bien monstrueux.

Première partie : Evaline.
C'est un groupe de San Francisco.  La musique géniale, le chanteur un peu trop "branleur" et sans personnalité, le batteur sexy (je n'avais d'yeux que pour lui et ses muscles il faut bien l'avouer et j'ai souvent un petit faible pour les batteurs). La dernière chanson, que vous avez ci-dessous, qu'ils nous ont joué était envoutante. Un bon groupe à suivre...

Vous pouvez continuer de les découvrir sur leur chaîne youtube : 
http://www.youtube.com/user/EVALINEMUSIC

Et maintenant passons aux choses sérieuses !

Avec mon amie, Kuroinamida, nous étions devant contre la rambarde. Pour preuve j'ai fait une photo (pas terrible niveau qualité) ! hé hé faut bien se la péter. Les gens derrière ont pensé très fort nous éjecter rapidement mais ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire ! En vrai il était sympa le public ! Normal quand on va voir un groupe sympa.
Il y avait toujours le trempoline debout qui sert d'écran au fond et derriere un autre écran plus grand, car pour les Shaka Ponk le visuel est aussi important que la musique. Et ils étaient magnifiques leurs visuels. Il y avait une avancée et nous étions au bout. Le seul truc que je regrette c'est que je ne pouvais pas voir CC et Steve comme il faut. 

Ion the first one on the stage ! Le batteur !
Suivent peinturlurés en squelettes et ça leur va bien : CC le guitariste et Mandris le bassiste.
Puis apparaît en kilt et style steampunk, Steve au clavier et aux samples !
Et enfin débarquent Frah et Samaha les chanteurs !
Houla mais n'oublions pas Goz le membre virtuel du groupe !

Et c'est parti pour un concert de folie avec Shiza Radio ! Ils chantent, ils jouent, ils sautent et nous transmettent leur énergie. Sur Sex Ball, Sam va nous faire un truc de même-pas-peur digne d'une super héroïne. Ce n'est pas les eaux qu'elle a séparé mais le public du zénith. La sécurité était aux abois. Et tout en donnant des ordres ponctués de fuck, elle a sauté sur le chemin qui se créait pour elle. Puis elle a fait s'asseoir ceux qui étaient près d'elle. C'est à dire au moins un miliiers de personne. Puis elle nous a demadé de faire silence. Ca n'a duré que quelques secondes mais on n'entendait plus que le battement des coeurs des instruments. Magique ! Puis elle est remontée sur scène pour finir la chanson. Ca m'a rappelé Mathias Malzieu quand il traverse toutes les salles sur les mains des gens et qui fait taire le public pour chanter a capella.
A un moment Frah a dédicacé Run Run Run à sa petite fille de 7 ans et c'était touchant et c'était toujours plein d'énergie et d'un coup ça s'est fini. Ils sont partis. Oh bah non pas déjà ! 
On les a rappelé. Ion est revenu. Il s'est assis derrière sa batterie et Goz l'a défié en duel. Je suis fan de ce moment là (à la tournée précédente, ils avaient combattu aussi). Puis est arrivé Mandris avec sa basse et à deux ils ont combattu Goz. C'était superbe ! Puis Steve est apparu derriere son clavier et c'etait un morceau qu'ils jouaient tous les quatre. Et les autres membres du groupe ont débarqué sur scène.

Et c'est reparti pour plein d'autres chansons énergétiques qui mettent du bonheur dans tout le corps et dans le coeur. Et ça fait tellement du bien de voir ces musiciens sourirent et prendre du plaisir.

Et puis ils sont repartis une deuxième fois ! Oh malheur ! Déjà encore ! NON ! Les rappels ont été entonnés. Et les techniciens dans le noir ont commencé à installer d'autres choses sur scène. Et là mon coeur s'est mis à battre un peu plus vite et je savais que celui de Kuroi battait encore plus vite que le mien car elle est fan des Noir Désir et qu'elle a eu la chance de les voir sur scène. Et puis on a entendu : "Bertrand est là". Kuroi s'est tournée vers moi le regard pétillant. On n'osait pas trop y croire encore. Une silhouette nouvelle se distinguait sur scène. Un grondement a commencé à surgir du public. Les projecteurs ont éclairé la scène et là, Bertrand Cantat s'est pris en plein face un tsunami de cris de joie et d'applaudissements. un truc de fou ! Je vous avoue que j'ai tellement crié que ma voix a déraillé. Il nous (le public en entier pas que Kuroi et moi) regardait de la scène, n'y croyant pas trop et profitant de ce moment magique. Les Shaka Ponk étaient là chacun tourné vers lui, appréciant le moment aussi. Le regard brillant. Heureux comme des gamins. Et la voix envoutante de Cantat a surgi avec Palabra Mi Amor ! Il jouait, sautait avec Frah et Sam, restait en retrait. Et Frah le poussait vers le devant de la scène. Puis ensuite ils ont entamé Instant Karma de John Lenon. Instant magique celui-ci aussi. On se serait cru comme si le zénith c'était chez nous tous. Un truc gigantesquement intime et chaleureux. Et Frah entre les deux chansons nous a déclaré que c'était un cadeau que le groupe nous faisait parce que nous avions rempli le zénith et qu'ils étaient heureux ! Très heureux. C'était un moment émouvant. Très très émouvant.

Les Shaka Ponk nous ont offerts deux chansons encore, je crois, et ont fini sur French Touch Puta Madre ! Puis les lumières partout se sont allumées. Ils n'étaient plus là. Et je n'arrivais pas à détacher mon regard de la scène. Attraper encore les énergies positives qui traînaient...

 MERCI les Shaka Ponk c'était un puta madre de concert, de la première à la dernière seconde !

Leur site : http://www.shakaponk.com/SHKPNK.html
La Monkey TV : http://tv.shakaponk.com/
et je vous conseille d'aller jeter un oeil sur ce billet de Satellite of Rock,  il y a en plus de très belles photos en plus d'un très bon compte rendu du concert : http://satellite-of-rock.blogspot.com/

Contagion de Steven Soderbergh, vous rend parano des virus.

Le film débute au deuxième jour du début d'une pandémie. On est à Chicago, Beth vient de quitter son amant alors qu'elle revenait de Chine pour son travail et va rejoindre son mari et son fils.
Le film est angoissant dès la première minute. On y découvre, par un défilé d'images, comment un virus se propage dans la vie de tous les jours. La musique martèle les images dans notre cerveau. Puis la musique s'arrête et nous sommes embarqués avec les scientifiques, les malades, les journalistes (surtout un bloggueur). On a l'envers du décor.
Pendant tout le film une boule s'est formée dans mon estomac. L'amie avec qui j'étais a ri quand le docteur Erin Mears dit à quelqu'un dans le film "Arrêtez de toucher à votre visage" car j'ai réalisé que je touchai mon visage et j'ai laissé tombé ma main.

Et puis vous avez une palanquée de bons acteurs : Matt Damon, Kate Winslett, Jennifer Ehle, Gwyneth Paltrow, Laurence Fishburne, Brian Cranston, Marion Cotillard et tout plein d'autres.

Le film est bien cadencé. Soderbergh ne s'attarde pas sur les émotions. On a peur quand même pour Mitch et sa fille. Ce sont les actes (surtout eux) sur lesquels il insiste. Parce que ce sont eux qui font que le virus se propage à vive allure.

C'est un film dont on ne sort pas indemne. Je vais aller me laver les mains d'ailleurs...

Jude Law joue aussi dans le film. Pourquoi je le mets à part ? Car à un moment du film on le voit de profil et là, My Cass*, le choc ! une dent de travers. Après je ne voyais plus que ça. Mais bon en fait il a juste été enlaidi (oui j'ai été vérifié) pour le film surement pour que l'on évite de s'extasier devant lui puisque tel n'était pas le but. Quoi superficielle moi ? je ne vois pas ce que vous voulez dire...

* voir la saison 6 de Supernatural pour comprendre cette expression

Alors vous prenez Zooey Deschanel (actrice, musicienne, chanteuse, soeur d'Emily alias Booth), Elizabeth Meriwether (la scénariste de Sex Friends), Max Greenfield (que vous retrouvez aussi dans un episode de la saison 2 de Happy Endings), Jake M. Johnson (qui a joué dans Sex Friends) et Lamorne Morris (dans l'episode pilote c'est Damon Wayans Jr qui joue ce rôle mais celui-ci est déjà dans Happy endings) et vous avez une nouvelle série complètement géniale The New Girl

The New Girl c'est l'histoire de Jess, une originale tellement adorable et tellement folle (une douce folie qui fait du bien) qu'on n'a plus envie de la quitter.
Aux premières minutes du premier épisode, elle découvre que son petit ami la trompe et se retrouve à postuler pour vivre en cohabitation avec 3 jeunes hommes : Schmidt est le tombeur (qui tombe personne en vrai) un peu naïf du groupe, Winston, basketteur pro qui est revenu vivre aux Etats-Unis, et Nick, que sa copine a quitté il y a plus de six mois et qui a du mal à se remettre.
Jess gagne d'être connue. Elle est toute fragile, toute sourire, toute pleine de failles, toute franche et les trois garçons vont vite la prendre sous leur protection et, elle va bouleverser leurs vies.

Chaque épisode accroche un sourire aux lèvres et fait rire le coeur. Vous êtes obligés de tomber sous le charme !

Pour faire dans l'originalité (parce que depuis que la série a été diffusée, on voit plein de gens lire cette série de George R.R. Martin), je suis en train de lire le Trône de Fer (en vrai The Game of Throne). 

Pour rappel, seul le premier tome a pour titre Le Trône de fer, la série en elle-même s'intitule A Song of Ice and Fire (Une chanson de la glace et du feu) ; c'est quand même plus poétique.

Alors forcément les livres c'est toujours plus fourni, plus plein de choses, plus de tout, qu'une adaptation cinématographique ou bien télévisuelle. et c'est le cas ici ; mais je peux vous dire que la série adapte magnifiquement bien ce premier tome.

Dans le roman, on passe de point de vue en point de vue : principalement ceux des Starks, de Daenerys la princesse Dragon, et de Tyrion Lanister pour ce premier opus. Avec le livre, on est plus dans le ressenti des personnages, plus en profondeur. Les événements et les intrigues complexes se dévoilent (tout en douceur). On a envie de rester avec ses personnages. Tous en même temps si c'était possible.

C'est une histoire incroyable, dense et passionnante et tellement bien écrite. Cela se terminera au septième tome*. Pour le moment seulement 5 sont sortis et a priori George R.R. Martin commencera à se mettre à l'écriture du sixième en janvier de cette année.

Retour aux sources : Litterature is magic ! Création d'une série et tout le monde veut savoir la suite après avoir vu le dernier épisode alors on lit les bouquins.

Et si vous pouvez aller jeter un oeil sur le blog de Boulet ; il s'est bien amusé à dessiner la famille Stark :
http://www.bouletcorp.com/2011/10/18/le-fan-art-kawaii-de-la-semaine/

Et par là c'est le site officiel de George R.R. Martin : http://georgerrmartin.com/

* Vous aviez l'impression qu'il y avait 36000 tomes ? Non non ce n'est pas une illusion, en poche ils ont coupé les tomes en plusieurs morceaux. Je vous conseille d'acheter l'intégrale de chaque tome qui existe aussi, d'un, parce que c'est mieux vous ne serez pas coupés n'importe où dans votre histoire et de deux, ça vous coutera moins cher.

Allez ça fait longtemps que j'ai écrit sur ce blog et d'un coup je vais vous parler de trois séries !

Et c'est parti pour les contes de fées...

Commençons par Once Upon a Time ou lorsque la méchante belle-maman de Blanche Neige lance un sort sur tous les personnages des contes de fées.
Le premier épisode commence sur la fin de Blanche Neige, le prince charmant (très charmant) arrive au pied du cercueil de Blanche Neige, embrasse cette dernière puis tous les deux se marient. C'est là que tout bascule, la belle-mère de Blanche Neige débarque pendant le mariage, furieuse, et jette un sort sur les personnages des contes de fées en leur promettant de les envoyer dans un monde où le temps sera arrêté pour eux et où les fins heureuses n'existent pas... bien sûr c'est notre chère planète la réalité.

Ensuite de nos jours, nous faisons connaissance avec Emma Swan qui est en vrai la fille du Prince Charmant et de Blanche Neige et qui est celle qui va sauver les personnages de leur emprisonnement dans la réalité. Son fils, qu'elle a eu jeune et qu'elle a laissé à l'adoption, vient la chercher car lui sait tout au sujet de la malédiction. Emma ne le croit pas vraiment mais va quand même rester dans le patelin qui regroupe tous les personnages des contes de fées, dont on fait connaissance au fur et à mesure des épisodes.

Je n'ai vu que deux épisodes pour le moment, mais j'ai complètement accroché. Il y a sans arrêt des flashback qui nous ramène au commencement de la malédiction. On découvre les personnages dans la réalité sous une autre forme. Si Blanche Neige se transforme en Marie, institutrice, Gemini criquet se retrouve en psychologue. Marie est quelque peu énervante avec sa bonté à tout va et la méchante sorcière est vraiment très très cruelle.
J'espère que ça va rester sur cette meme lancée...
Une série que je vous conseille fortement !

C'est la mode des contes de fées, a débuté aux Etats Unis aussi cette année Grimm

C'est une série à laquelle je n'ai pas accroché. C'est une série policière car le héros est flic et dans le premier épisode, il va apprendre qu'il est le descendant des Grimm. Ce qui lui apporte de voir les monstres et personnages qui se cachent sous identité humaine dans la vraie vie. Je trouve le personnage principal beaucoup trop lisse et la série n'a pas trop de caractère. Après je n'ai vu qu'un seul épisode, peut-être que ça s'améliora par la suite.

Et enfin, un coup de coeur pour une série qui a débuté l'année dernière et dont la diffusion de la deuxième saison a débuté aux Etats-Unis cette rentrée 2011 : Happy Endings, avec la fille de Jack Bauer, Elisha Cuthbert et un membre de la famille Wyans, Damon pour précision. Seul le titre de la série se rapporte aux contes de fées.

C'est une sitcom (chaque épisode de 21 minutes) sur une bande d'amis. Jusque là rien de bien original. Les premières minutes commencent par le mariages de deux de ces amis Dave et Alex. Seulement Alex prend peur juste avant de dire oui et s'échappe de l'église. 
La suite de la série c'est comment un groupe d'amis peut survivre à la séparation d'un de leur couple.
Brad et Jane sont un couple aussi. Max est  célibataire et gay mais plutôt genre hétéro dans son comportement. Et Penny est célibataire, hétéro et plutôt genre attitude fofolle. En tout cas je me suis attachée très rapidement à tous ces personnages. La série retourne les stéréotypes (et les questionnent aussi parfois), les personnages sont tarés et je ris énormément.

Je vous parlais magie... et bien magique la trilogie de Pierre Pevel est.

Les Lames du Cardinal nous emmène en 1633 à Paris. Les Dragons ont pris le pouvoir en Espagne et menacent de faire de même en France. Le Cardinal de Richelieu va alors décider de réunir de nouveau Ses Lames. Ses agents secrets et fines lames.

Pendant la majorité du premier tome nous faisons connaissance avec chacune des Lames et les intrigues se mettent en place. Ca prend son temps et on s'attache au fur et à mesure aux personnages. Malgré leurs caractères complètement différents, ils s'entendent tous bien et sont vraiment des frères d'armes. Ils se connaissent par coeur. Ils sont tous des hommes sauf une ! Et quelle femme ! Une baronne, Agnès de Vaudreuil, qui porte un corset rouge en cuir au dessus de sa chemise blanche. Elle est scandaleuse pour l'époque. Bon je suis encore tombée amoureuse d'un personnage : Saint-Lucq ! Je crois ne pas être la seule. Dans un autre style Marciac (beau blond chifonné, drôle et tombeur) est vraiment pas mal non plus !

Ce qui est génial avec ce roman c'est que Pierre Pevel intègre tellement bien les dragons à l'Histoire qu'on a l'impression que c'est ce qui s'est vraiment passé.

J'ai adoré l'idée des dragons avec les mousquetaires. J'ai adoré les références à Alexandre Dumas (on croise un peu D'artagnan - un peu vraiment - et Athos). L'écriture est belle et agréable. L'humour est là (j'ai eu des tas d'éclats de rire).
Je me faisais la remarque pendant ma lecture que ce n'était pas aussi sombre que la fantasy que j'avais déjà lu. Les personnages ont été brisés mais avant l'histoire (pendant le siège de La Rochelle, cinq ans auparavant)... C'est sombre quand même, les personnages sont tourmentés par leur passé et les secrets et puis, au dernier tome, on passe dans le côté obscur. Chaque fin de tome donne envie de commencer le suivant. Les fins sont intenses.
Je regrette juste que certaines parties de la vie des Lames ne nous soient en fin de compte pas révélées. Peut-être y aura-t-il un jour une suite, parce que le personnage d'Agnès de Vaudreuil aurait mérité d'être plus développé.

Les trois tomes sont passionnants et c'est vraiment triste de fermer le livre à la fin et de quitter les personnages. Les chapitres sont courts. Ca va vite et en même temps pas tant que ça. Pierre Pevel prend son temps pour placer l'histoire et l'Histoire. Cette idée est originale et c'est un vrai régal !

Pour ceux qui aiment les jeux de rôles, et bien, sachez que Sans Détours va adapter les Lames du Cardinal en jeux de rôles.

Et sur le site de Elbakin vous retrouvez une interview de Pierre Pevel.