Hadès' Daughter - ce que j'en pense

Sara Douglass dépeint une aventure encore merveilleuse emprunt de sensualité, d'aventures, de massacres, d'amour, de cruauté et de haine (beaucoup de haine) !

Tout ce qu'on aime ! et toujours avec une belle et merveilleuse écriture en entrecroisant la mythologie grecque et la magie celtique, et en racontant à sa manière les héros mythologiques, le folklore et l'Histoire. Il ne faut pas oublier qu'à l'origine Sara Douglass est maître de conférence en Histoire médiévale (Cette année, ça fait quinze ans qu'elle a commencé à devenir écrivain grâce à Axis).

Dans Hadès' Daughter se rencontrent deux mondes opposés avec des croyances différentes : celui des troyens, peuple où les hommes font la loi, et celui de l'Ile d'Albion où ce sont les femmes qui décident et sont libres d'aimer qui elles souhaitent.

Avec Troy Game, Sara Douglass nous emmène dans un voyage historique et fantastique où les héros se réincarnent jusqu'au dénouement final.

Des personnages antipathiques
Autant dans les autres romans de Sara Douglass, je me prenais d'amitié ou d'amour pour au moins un de ses personnages, autant là, dès le début, ils m'ont paru tous bien antipathiques. C'est quelque peu étrange de rentrer dans une histoire et d'avoir du mal à en sortir, tout en n'appréciant pas les personnages.

Et puis, j'ai fait connaissance. Et puis il se prennent des grosses claques. Et puis ils se remettent en question (il y en a qui ont plus de mal que d'autres dans ce domaine). Et puis ils s'attachent les uns aux autres même s'ils ont du mal à l'admettre. Et puis en fait, je me suis mis à les aimer et à les comprendre (pas tous quand même hein !).

Sauf que, j'ai eu beaucoup de mal à aimer Brutus (il porte bien son nom). C'est un peu gênant car c'est lui le "héros" et j'en ai pour un bout de temps à partager avec lui ! (Si ca se trouve dans le billet du tome 2, je lui ferais une déclaration d'amour !)
À chaque début de partie, l'introduction se passe à l'aube de la seconde guerre mondiale avec Brutus qui s'est réincarné en un monsieur qui se prénomme Skelton, et il me paraît beaucoup plus sympathique et aimable ; alors, à chaque fois je me disais "je vais bien finir par l'aimer". Et je retrouvais le "Brutus antique" et j'avais qu'une envie : lui décalquer la tronche.

Ce premier tome est suivi par trois autres et va, donc, nous emmener jusqu'à la seconde guerre mondiale, en passant par l'époque de Guillaume le Conquérant et celle du grand incendie de Londres.

Et tout ça, encore, pour une histoire de cul !

Les couvertures (même si je ne les trouve pas belles, excepté la dernière) des tomes suivants  :

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller consulter le site de Sara Douglass. Mais bon faîtes attention aux "spoils" !