Comment j'ai découvert Bernard Clavel

Mon professeur de français de troisième (un prof original et passionné - il faut le souligner ça n'arrive pas souvent d'en rencontrer) nous avait donné une liste de livres divers et variés. Il fallait qu'on en choisisse un dans le lot, qu'on le lise et qu'on écrive ensuite nos impressions sur un devoir à lui rendre.

J'ai choisi Le voyage du père de Bernard Clavel.

Et je suis tombée dedans, avec mon regard d'adolescente. Je ne l'ai jamais relu depuis.
J'ai été touchée par ce père qui part à la recherche de sa fille dans les rues de Lyon. Elle ne leur donne plus de nouvelles. Lui il vient de la campagne jurassienne. Il ne comprend pas pourquoi sa fille a disparu. Pourquoi il n'a pas de bonnes adresses. Puis il va comprendre.

Les mots coulent devant nos yeux comme le Rhône. Ce fleuve si cher à Bernard Clavel, si tumultueux, si cruel... sur lequel il écrit si bien. Mais ce n'est pas ici le sujet du Voyage du père.

Clavel écrit l'homme dans ses moindres recoins, il écrit la Nature aussi. C'est humain. C'est touchant. C'est la vie qu'il nous raconte.
J'ai lu d'autres de ses oeuvres par la suite comme le Carcajou, Malataverne,  Tiennot, la Guinguette...

A chaque fois, je suis tombée dedans.