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Murasaki chan
5 novembre 2009

Un petit peu des chroniques d'Anne Rice

Le vampire est de nouveau à la mode ! Alléluia !

Doit-on remercier Stephenie Meyer pour ça ? Mais oui nous la remercions et  pas seulement pour avoir mis les vampires de nouveau au goût du jour (est ce vraiment elle ?), mais aussi pour ses personnages qu'elle a inventé ! Et là vous me dites... ce n'est pas de Anne Rice dont tu devais parler Murasaki ?... Rho mais oui... parce que comme le vampire est de nouveau d'actualité, les maisons d'édition publient de nouveau les chroniques vampiriques d'Anne Rice (Sérieux potin d'Alexis Chiffon lui-même au détour d'une conversation) et ça tombe bien car il m'en manquait un, le domaine Blackwood. En attendant de me le procurer, je souhaitais vous parler d'Armand le Vampire.

Armand est un de mes vampires préférés. D'ailleurs Edward Cullen me le rappelait étrangement (c'est peut-être la couleur des cheveux qui fait ça), au début de ma lecture de Fascination (nous ne parlons pas du film... enfin un film... ce truc ennuyant, sans saveur, ni odeur, avec des acteurs qui ont des yeux de poules dans les orbites... je m'arrête là !!! Je vais devenir méchante), et puis il s'est transformé dans mon imagination pour avoir sa propre physionomie. Et quelle physionomie ! Je ferai prochainement un billet sur Edward, Bella et Jacob.

Armand est un personnage qui m'a tout de suite fascinée. Il fait sa première apparition dans Entretien rimbaudavec un vampire (En écrivant ce billet je réalise que dans mon imagination, il ressemble beaucoup à Arthur Rimbaud jeune). Savoir si peu de choses sur lui me frustrait ; le mystère a ses limites. Alors quelle n'a pas été ma joie le jour où Anne Rice a sorti un roman où Armand raconte son histoire (surtout que j'apprenais par la même occasion une merveilleuse nouvelle, après un choc épouvantable à la fin de Memnoch le démon - mais je n'en dis pas plus si vous n'avez rien lu).

Ce sont surtout les trois premières chroniques sur les vampires d'Anne Rice que je préfère :

  • Entretien avec un vampire
  • Lestat le vampire
  • La Reine des damnés

Après ces trois là, Anne Rice s'enfonce dans un truc religieux qui fait peur. En tout cas ça me fait peur ! C'est étouffant et ça donne presque mal au coeur (ça ne m'a pas empêché de les lire). Heureusement qu'entre temps, elle nous emmène dans la Rome antique avec Pandora ; on respire mieux.

Armand le Vampire est empli d'amour religieux. C'est la foi avec un grand F qu'on y découvre tout du long. Et ça ne m'a pas dérangé. Comme quoi quand on aime, on peut tout supporter !

Parce qu'il n'y a pas que ça aussi peut-être ! Dans ce roman, on retrouve l'amour sous toutes ses formes,  avec un grand A et un petit a ! L'amour charnel, l'amour religieux, le sacrifice amoureux, la cruauté amoureuse, la passion, l'amour de l'art, l'amour de l'immortalité... C'est un roman très chargé en émotions tant par tout cet Amour qui transcende tout, que par sa cruauté et son sadisme (nous sommes quand même chez les vampires) ! Et puis, il y a tellement plus mais pour se rendre compte de tout ça, il faut lire les chroniques d'Anne Rice.

Je ne m'y connais pas beaucoup en musique classique, mais l'Apassionata de Beethoven est un morceau qu'on entend tout au long de notre lecture et c'est difficile d'écouter une musique que vous ne connaissez pas. C'est ce morceau qui sauve Armand et ça m'a donné envie de me le procurer, pour avoir un peu plus encore de lui autrement que par les mots. Et comprendre.

Litterature is magic, isn't it ?

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